jeudi 1 décembre 2011





















Dessins issu de la série "My title of November".2011/2012


Mine de plomb et techniques mixtes sur papier.

120 x 80cm






« Une poupée dans un cadre »


Tu es allée chercher des images
que de tes souvenirs il restait.
Tes mains ont placé quelques objets habiles :
Une poupée dans un cadre
qui voulait sortir de ses tourments.
Un petit cercle doré
mimant une danse baroque,
entourant le cou de la fille
dans une étreinte effrontée.
Deux oiseaux en porcelaine,
venus d’un cimetière,
même pas morts.
Une fleur en tissu,
aux éclats ternes,
qui pourtant te réjouissait toi.
Un soldat à l’air austère,
qui se tenait bien droit.

Des photos sont nées de ces montages,
précieuses paroles divulguées.
Puis la mine de plomb glissant maladroitement
a remplacé les couleurs sur le grain brillant.

Les deux oiseaux sur le papier se sont alors envolés.

C’était ton titre de Novembre.




Novembre 2011
Elsa Cha

mardi 20 septembre 2011














Extraits de la série "My title of September"

2011. Tableaux photographiques










lundi 20 juin 2011






Pendant quatre ans,YvesHaddad a fait la tournée des artistes, leur demandant de représenter leurs parents.Au bout du compte, une collection de plus de 120 diptyques.

Artistes participants:
KILLOFFER / STEPHANE BLANQUET / DAISUKE ISHIBA / ROBERT CRUMB / WINSHLUSS (VINCENT PARONNAUD ) / KIKI PICASSO / JEROME ZONDER / NICOLAS DE CRECY / PASCAL RABATE / MATT KONTUR / DAVOR VRANKIC / LOUSTAL / GERARD FROMANGER / VINCENT VANOLI / RENAUD PERRIN / JULIEN
MARTINIERE / MATALI CRASSETADELINE LOISEAU / SOPHIE PIGERON / MIINA AKKIJYRKKA / MANYWILD / ANNE BRUNET / PIERRE ET GILLES / FLORENCE RAYMOND & OLIVIER PASSIEUX / ELSA CHA / MAHE BOISSEL/ NOEMIE BARSOLLE / JEAN LOUIS COSTES / JOKO / PAZ BOIZAT/ EMA PRADERE / NICOLE CLAVELOUX / PASCAL GUICHARD / PERDITA CORLEONE / LORENZO MATTOTTI / MARIE NOEL DOBY/ ANNA FOKA / MAIA SAMBONNET / BEATRICE TANAKA / SUNNY BUICK
CECILE DE CORNIQUET/ PHILIPPE LEMAIRE / BERNARD DEMANGE / SYLVIE BARDET / MARIE CELINE REY / IVAN SIGG / GABRIELLA MORAWETZ / CRISTINE GUINAMAND
PHILIPPE BORDERIEUX /DELLACROIX & DELFINA /PAUL DUCHIEN / STEPHANE PENCREAC’H / PHILIPPE LAGAUTRIERE / ZEINA ABIRACHED / YOUCEF KORICHI / VANESSA FANUELE /CHLOE TALLOT / MARIE B CAOS / MICHAEL MOHR / PATRICK JANNIN / BLACK SIFICHI / LAURENT GODARD /KARINE ROUGIER / ROMA NAPOLI /SHIRIN WINGER / SPEEDY GRAPHITO / EMILIE BENOIST VALERIE DANTAS MOTA / GAEL DAVRINCHE / VINCENT BIZIEN CATHERINE BAY / GIL&MOTI / FRANCK SORBIER / KATE SHEPHERD / IRIS LEVASSEUR / GWENAEL SALAUN/ MARINE LEPRINCE...

jeudi 16 juin 2011

Cité de la mode et du Design. Paris

Chic art fair. 2010

"Contemplation 2"













" Avec Elsa Cha on attend les colombes, qu'elles viennent à tire d'ailes picorer, au sommet de ses noisetiers [...], les petites boules de nourriture qu'elle leur a préparées. Il faut que cela virevolte pour déclencher la "contemplation". (Voir messages précédents. "Contemplation". Œuvre présentée à Chic art fair.2010)
Les colombes, souvent dans ses dessins peints, Elsa Cha les reçoit, les apprivoise.
Elles apparaissent ici et là comme à l'envers du monde, au delà des miroirs.
Elles accompagnent des messages griffonnés depuis l'autre côté d'une écriture enfantine, comme blessée.
"Ma main a caressé l'oiseau pour qu'il chante encore pourtant le son est resté lointain lointain;
c'était un oiseau rare que tu avais mis sur ta main".
Ainsi se conclut un poème d'Elsa où l'oiseau est devenu vulgaire et la fleur piquante et obscène.

Il semble qu'elle ne s'en remet pas.
Il en résulte un mélange d'infinie douceur et de fureur qui ferait trembler le trait comme si Eurydice était prisonnière des enfers dans l'attente d'Orphée. Néanmoins elle communique en laissant parler le fleurs!"

Ronan Le Grand. 2011
A propos de "Contemplation 2". Œuvre présentée à « Rev’arts » 6ème biennale de Bezons




mercredi 1 juin 2011

"My title of September" issu de la série "My title of November"

2011.

dimanche 15 mai 2011



"My title of November"























Sélection série 1 et 2. 2011





Elsa Cha
Galerie Claude Samuel, Paris
Expositions et projets à venir
°°°

>>> « Dans mes bois étranges ». Exposition personnelle.
08 Juillet au 27 Août 2011. Médiathèque de Martigues.
Commissariat : Marie-Christine Blanc

Adresse:
Médiathèque Louis Aragon
Quai Des Anglais
13500 Martigues
Site web: http://www.mediatheque-martigues.fr




>>> « Vanitas, Vanitatum, Vanités ». Biennale d’Issy les Moulineaux.
Du 14 septembre au 23 octobre 2011. Musée de la carte à jouer.
Commissariat : Chantale Mennesson

Artistes invités : Pat Andrea, François Boisrond, Antonio Segui et Vladimir Velickovic.

Adresse:
Musée de la carte à jouer
16 rue Auguste Gervais
92130 Issy-les-Moulineaux
Site web: http://www.biennaledissy.com/



>>> « Eyes on Asia and more... » pour le projet “Changing perspective”. Musée des cultures du monde Castello de Albertis. Gênes. Italie. Du 28 Juin au 16 Octobre 2011.
Commissariat : Paola Valenti.
Invitée par l’artiste Maria Rebecca Ballestra.

Adresse:
Musée Castello de Albertis
Corso Dogati, 18
16100 Genoa. IITALIE
Site web: http://www.museidigenova.it
>>> Sortira en Juin le 5ème numéro de Peroxyde(graphzine).
Editions Corbak’s Ink
Artistes participants :
A.Linéa, Julie Anne BARBE, Thomas BILLAS, Benoît BODHUIN, Jeanne BOYER
Elsa CHA, Jean Louis COSTES, Laurent DI BIASE, Justine DUMEU, Vanessa FANUELE, Dominique FOREST, Géo, LES MARINS CUTTERS, Joel MAS, PHANONE, Lan PRIMA, Fredde ROTBART, Lionel SABATTE, Franck SAÏSSI, Jean, Marc SCANREIGH, Nicolas SCHOENER, Slip, U235, Sebastien VÄRNILD
Y est publié un de mes dessins « Aujourd’hui dure longtemps »

Site web : http://www.peroxyde.com
http://www.corbaksink.com


>>> Sera également publié « La poésie, pour quoi faire ? »
Edité par les Presses Universitaires de France(PUF).
Projet mené dans le cadre d’un Master Rédaction/Edition de l’Université de Nanterr).

Présentation du livre et exposition des illustrations à la Librairie Salon del libro .
« La poésie pour quoi faire, l’exposition ». Du 27 Juin au 13 Juillet.
Artistes participants :
AV I L A ( F l o rencia) / BARKAOUI (Emna) / CHA (Elsa) / CHAZY (Dominiq u e ) / CLARKE (Bruce) / DRUMMOND (Romain) / FORT (Clément i ne ) / F O S S OIS (Gwendal) / GUILBOT (Florence) / GUILLON (Jean-Fran ç o i s ) / G U T T O N ( Valérie) / LE MOINE (Guillaume) / LEVY (Didier) / LINEA (Ade l i n e ) / L O N G E A U X (Huguette) / MATTA (Ramuntcho) / OXEANT (Sophie) / S I LVA
( N u n o ) / S U LTAN (Olivier) / MICAEL / VERDIER (Martial) / WALLON (Ma r i n e )

Adresse:
Salon del libro
21, rue des Fossés saint Jacques
Paris 5ème
Site web : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr


>>> Vient d’être présentée mon installation « Contemplation 2 » pour “Rev’arts”. 6ème Biennale d’art contemporain.
Commissariat : Ronan Le grand. Carrefour de la Grâce-de-Dieu. Bezons
Artistes invités : Henri Cueco et Michel Séméniako

Adresse:
Carrefour de la Grâce-de-dieu
Site du futur Hôtel de ville.
95875 Bezons
Site web: http://www.ville-bezons.fr/

>>> Vient d’être publiée l’ « Anthologie de la poésie érotique féminine française contemporaine ».Par Giovanni Dotoli. Editions Hermann.
Avec deux de mes textes : « Ta peau faisant de jolis petits ronds » et « L’oiseau est devenu vulgaire et la fleur piquante et obscène »

Site web : http://www.editions-hermann.fr

mercredi 16 février 2011

"Dans mes bois étranges"


Exposition personnelle
Dessin, texte, installation


Galerie Claude Samuel


Du 15 Janvier au 19 Février 2011



Finissage le Samedi 19 Février à p de 18h30






Peinture acrylique et techniques mixtes. Fleurs synthétiques. 2010





"Tu avais l’odeur de mes souvenirs"





Je t’ai rapporté des bois de mon enfance.
Tu avais l’odeur de mes souvenirs.
Tes pétales dressés cherchaient un peu de soleil.

On avait caressé ta peau velouté,
qui rappelait celle d’un petit animal,
doux et tranquille.




Doux et tranquille.

Mais ces mains au dessus de toi
avaient aussi griffé cette enveloppe fragile,


leurs ongles faisant de petits traits,
qui te marquerait pour toujours.

Je t’ai alors déposée sur ton lit de mousse,


dans un endroit bien sûr,
me disant que ta vie pourrait être balayée par une forte bise.

Je t’ai alors déposé sur ton lit de mousse,
Cet endroit bien sûr,
Toi qui n’avais au départ,


pourtant pas de cicatrices.


Décembre 2010



« Aujourd‘hui je suis cette fleur »


Aujourd‘hui je suis cette fleur.

Enfin,
ce bouton de fleur qui est prête à apparaitre.
Une fleur blanche,
mais un peu sexuelle aussi,
avec ses pétales qui doucement dessinent
quelque chose de pointu et de généreux à la fois.

Aujourd’hui je suis cette fleur qui pousse
avec les saisons dans sa terre matrice,
non pas derrière ce voile transparent,
avec des milliers d’autres.
C’est trop triste d’être une fleur qui pousse n’importe quand,
n’importe où, parce que l’homme le décide.

Je suis cette fleur sexuellement féminine et blanche,
qui ne veut pas être sous un plastique rempli de bué.

Avec pourtant autour,
des milliers d’autres,




qui se dessinent.


Elsa Cha
2011

© Elsa Cha

Collection de textes "je préfères les garçons..."
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Texte 12. Janvier 2008
« Hommage à Ophélie »

J’ai pourtant commencé à marcher pour te rejoindre,
mais tu as disparu.
Alors j’ai fait de nous une image.
« Portrait d’une femme qui pleure » 2008. Techniques mixtes sur papier de soi.
La femme seule sur la carte, à pleurer longtemps.
Et ses larmes ont mouillé le papier déjà déchiré de notre histoire.
Et ses larmes ont coulé sur sa peau qui avait besoin de caresses.
Et ses larmes ont glissé sur son cœur qui soupire.
Et ses larmes sont devenues une rivière,
où l’image finalement a été jetée.

Il y avait à côté Ophélie qui reposait.

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Texte 11. Juin 2011

Auras-tu les cheveux longs
Glissant entre mes doigts ?
Auras-tu les lèvres humides
De tes mots sifflants ?
Auras-tu le cœur généreux
Sans te le faire prendre ?

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Texte 10. Mars 2011
"C'est que tu pourrais enlever ton chapeau"


Tu es bleu glacé comme la couleur de tes lèvres et de ta peau, grise.
Pourquoi ne laisses tu rien rien venir ou du moins un peu de chaleur.
La corde raide sur laquelle tu marches est comme un fil tranchant à couper le beurre....
Et tes mots cassant pour être les gardiens de ta distance.
Peu m'importe, au fond, parce que je trace mon chemin seule et que cela fait partie de mes desseins.
C'est que tu pourrais sortir de ce costume terne....
C'est que tu pourrais enlever ton chapeau,
il n'y aurait alors peut-être plus,
sur toi, cette ombre cynique?

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Texte 9. Août 2011
« Bâtard de la rue »

A chacun ses failles.
Moi, toi, nous.

Les miennes sont parfois béantes
comme la gueule d’un chien hurlant,
bâtard de la rue,
affamé et rachitique,
ses yeux affolés des prochains coups qu’on pourrait lui porter,
furetant pour ne pas se faire voir,
reniflant ta main avec suspicion,
le dos arqué,
incapable de se tenir debout,
comme s’il ne pouvait plus s’arrêter de pisser de trouille.

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Texte 8. Juillet 2009
" L'oiseau est devenu vulgaire et la fleur piquante et obscène"


Tu as entendu un son, lointain, lointain.
C’était un oiseau rare
Que tu as mis sur ta main
Puis porté à ton cœur.
Le chant tout entier résonnait dans tes veines
Le chant tout entier passait dans tes reins.

Mais un jour la mélodie est devenue stridente et soudaine
et a fait pleurer la fleur,
Catharsis de trop de chagrin.
Nos corps se sont alors brisés en petits éclats.
Et l’oiseau est devenu vulgaire et morbide
Et la fleur piquante et obscène.

Ma main a caressé l’oiseau pour qu’il chante encore
Pourtant le son est resté lointain lointain ;
C’était un oiseau rare que tu avais mis sur ta main.

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Publié dans:

Revue « Le bout des Bordes »
Editions Actes Sud
ainsi que dans l'"Anthologie de la poésie érotique féminine française contemporaine"
Editions Hermann

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Texte 7. Aout 2009
"Ta peau faisant de jolis petits ronds"


Je voulais te crier mille mots pointus en te tenant par les cheveux.
Je voulais tirer ton bras et le serrer jusqu’à ce qu’il y ait ma trace,
trois points bleus qui marquent.
Je voulais t’enfoncer mon pénis jusqu’à ce qu’il me fasse mal,
et que ma peau soit flétrie.
Je voulais me noyer dans toi, me perdre
à l’intérieur de ce maelström rouge
et rose caillé et pourpre.
Je voulais te mordre pour sentir ta chair se déchirer
et entendre tes cris de plaisir ou de douleur,
peu importe…

Mais je me suis contenté de te faire des baisers,
de déposer mon souffle chaud sur ta nuque douce,
de te caresser avec mes doigts tendres
le long de ton corps tout entier.
De te faire frémir,
ta peau faisant de jolis petits ronds.
De te murmurer une chanson moite
pour que nos jambes se collent.
Pour que nos corps se suivent,
Mus par cette valse exotique.

Puis je me suis endormi en te serrant,
dans le creux du soir,
après t’avoir tant désirée.

-

Publié dans:
Revue « Le bout des Bordes »
Editions Actes Sud
ainsi que dans l'"Anthologie de la poésie érotique féminine française contemporaine"
Editions Hermann

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Texte 4. Mai/2010
"Deux amants"

Deux amants qui se caressent et qui se laissent
faire, les doigts glissants entre
eux, deux,
doux et tactiles,
doux et tactiles.
Deux amants qui se contiennent
et se regardent et s’admirent
et se tiennent
et se retiennent
et se retiennent.

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Texte3. Oct/2010
"Deux amoureux"(Ter)

2 amoureux qui ne se comprennent pas
mais qui essayent toujours.
2 amoureux qui se croisent
et qui ne se voient guère.
Il y en a un qui crache
parce que l'autre tourne à l'envers.
2 amoureux qui se griffent
et qui se meurent,
avec chacun de petites cicatrices
au niveau du cœur.
Leurs mains abîmées
sont attachées l'une à l'autre
comme deux serpes
qui s'enlacent encore.
2 amoureux qui se lassent et gisent par terre
Avec les yeux pourtant ouverts
pourtant ouverts.

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Texte 1. 2001
"Deux amoureux"

2 amoureux qui s’embrassent
et qui se serrent
et qui se caressent et qui se serrent
et qui s’embrassent et jamais
ils ne s’agacent.
Parce qu’ils se regardent
parce qu’ils se serrent
alors jamais ils ne s’agacent.
C’est parce qu’ils s’aiment
ces amoureux
et qu’ils se regardent beaucoup
comment il faut faire.
C’est qu’ils jouent à se serrer
et ils ne veulent ne rien foutre
en l’air. Non
ils ne veulent rien foutre en l’air.
Ils veulent juste s’aimer doucement
s’aimer habilement
pour toujours s’aimer doucement.

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Texte 2. 2002
"Deux amoureux". (Bis)

2 amoureux qui se regardent
comme 2 nigauds
les yeux en l’air
2 amoureux qui se voient
mais qui ne se touchent guère
car il y en a un qui a les mains
trop occupées et ses yeux
sont ailleurs.
Le deuxième amoureux il danse
parce que c’est bon de danser.
Mais il a les pieds lourds
et le coeur fragile.
C’est parce que l’autre amoureux
ne le regarde pas
qu’il a le coeur fragile.
Les pieds lourds
c’est parce qu’il est fatigué
fatigué de danser.

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Texte 6. Août 2010.
"D'un geste de la main ou d'un coup de pied peut-être"

Notre vie,
marquée par de petits points.
Moi essayant de construire sur du papier noir.
Les traits se dessinant comme une partition de mes secrets,
ceux que j’ai enfouit pour ne plus les voir.
La craie crissant sur les grains du papier ardoise
et laissant tomber une fine poussière.
Un autoportrait ;
une femme au collier de perles,
qui sur mon cou n’existe pas.
Mes doigts gelés
et les paumes rouges de colère.
Les mains crispées,
sur mon cœur bleu qui bat.
Une mélodie aux sons sourds,
celle de mes cauchemars.
Un jeu de chaises musicales bancales.
Une échelle qui craque sous des pas lourds.
Tu apparaitrais devant moi,
je te chasserais,
d’un geste de la main
ou d’un coup de pied, peut-être.
Il ne resterait derrière toi
que le souffle d’une histoire,
Perdue pour toujours.

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Texte 5. 2009/2010
"Un sixième"

Un sixième de gramme de poudre à peindre, un sixième de part de ce qu’on est; une petite partie quoi. Un sixième de peau, un sixième de l’eau contenu dans un corps, un sixième des larmes de l’eau qui coule de ce corps. Un sixième de ce qu’on peut être, de ce qu’on peut écrire ou peindre, un sixième de soi. Un sixième que tu as pris de ma vie. Un sixième comme on peut y être réduit, une minuscule chose dans un si grand monde. Rien. Je préférerais être rien. Tu as pris des bouts de moi sans me les rendre. J’ai essayé de réparer.

Perdue dans des brumes hachichines, toi coincé dans la carapace qui te sert de rebutoir. Tes mains chaudes et froides à la fois, tes gestes furtifs, pas assez doux, pas assez doux. La distance, chacun vers un chemin, persuadés de marcher sur le même. Ta route presque tracée, la mienne que tu croyais disloquée comme de petites bandelettes usées. Si je devais être un objet, je serais ta momie. Je serais ta momie et tu me promènerais dans les bois. Tu m’as d’ailleurs traqué dans mes propres bois. La forêt où les oiseaux se parlaient et se chantaient des choses secrètes. Je ne les entends plus. Leur chant doit être mélodieux et doux comme une vague de son, venant d’un petit harmonica.

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2009

J'ai voulu te donner toutes mes pierres précieuses,
tu as juste pris les cailloux...

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1998

Je t'aime à en crever, je t'aime comme une fille un peu originale peu aimer, je ne t'aime pas comme il le faut tous les jours, mais je t'aimme comme moi je peux t'aimer, je t'aimme d'amour.




mercredi 9 février 2011

"Vanité aux cheveux longs". 2011. Techniques mixtes sur papier.

80 x 120cm. Courtesy galerie Claude Samuel



"Oh, my rainbow!". 2011. Techniques mixtes sur papier
70 x 115cm. Courtesy galerie Claude Samuel


Je voudrais que tu sentes le parfum, comme ça je te respire. j'aime l'odeur de l'eau de Cologne, mais sur toi quand même, je préfère le Jasmin...