samedi 24 octobre 2009


Une revue luxueuse, dense, riche, orchestrée par le poète et artiste Jean-Luc Parant, qui invite dans ces pages tous les amis rencontrés lors de son périple. Créée il y a plus de trente ans pour dire à sa femme Titi tout son amour (il s’agissait alors d’un journal de 4 pages), Le Bout des Bordes est devenue aujourd’hui une luxueuse revue grand format, dans laquelle se retrouve tous les artistes et poètes que Jean-Luc Parant intègre dans une immense communauté imaginaire, celle de ces amis, celle de tous ceux qui, rencontrés lors de ses voyages, seraient les éléments satellites d’une tribu fictive « en résistance ». Pour ce numéro, Jean-Luc parant a demandé aux Éditions Actes Sud de participer activement au sommaire. Avec : David Beck, Julien Blaine, Myriam Boisaubert, Jean-François Bory, Michel Butor, Elsa Cha, Jean de Loisy, Erik Dietman, Clara Elliott, Jean-Michel Espitallier, Pauline Fargue, Raffaella Formenti, Pierre-Jean Foulon, Paul Armand Gette, Akiko Hoshina, Arnaud Labelle-Rojoux, Bernard Lamarche-Vadel, Fabienne Létang, Madmeg, Jean-Michel Marchetti, Jacques-Henri Michot, Virgile Novarina, Quentin Parant, Titi Parant, Charles Pennequin, Véronique Pittolo, Marie Sochor… et tant d’autres ! Jean-Luc Parant, né en 1944, vit et travaille à Paris et en Normandie. Poète et artiste, il écrit des textes sur les yeux et il fabrique des boules. Représenté à Paris par la galerie Lara Vinci, il a exposé dans les plus grands musées du monde.


Le livre est en vente à la fnac

Femme à la grotte. 2010. Craie grasse, peinture acrylique et vernis sur papier noir.
115 x 70cm




Sweet birds. 2010. Craie grasse et sèche sur paier noir.
115 x 70cm.
Collection privée

samedi 3 octobre 2009

"Mon cul est une casacde qui pleure". 2010. Techniques mixtes sur âier. 70 x 115cm

"La llorana". 2009. Techniques mixtes sur papier. 70 x 115cm
"Ta peau faisant de jolis petis ronds"

Je voulais te crier mille mots pointus en te tenant par les cheveux.
Je voulais tirer ton bras et le serrer jusqu’à qu’il y ait ma trace,
trois points bleus qui marquent.
Je voulais t’enfoncer mon pénis jusqu’à ce qu’il me fasse mal,
et que ma peau soit flétrie.
Je voulais me noyer dans toi, me perdre
à l’intérieur de ce maelström rouge
et rose caillé et pourpre.
Je voulais te mordre pour sentir ta chair se déchirer
et entendre tes cris de plaisir ou de douleur,
peu importe…

Mais je me suis contenté de te faire des baisers,
de déposer mon souffle chaud sur ta nuque douce,
de te caresser avec mes doigts tendres
le long de ton corps tout entier.
De te faire frémir,
ta peau faisant de jolis petits ronds.
De te murmurer une chanson moite
pour que nos jambes se collent.
Pour que nos corps se suivent,
Mus par cette valse exotique.

Puis je me suis endormi en te serrant,
dans le creux du soir,
après t’avoir tant désirée.



Elsa Cha
Aout 2009




Je voudrais que tu sentes le parfum, comme ça je te respire. j'aime l'odeur de l'eau de Cologne, mais sur toi quand même, je préfère le Jasmin...